dimanche 29 mai 2016
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dimanche 22 mai 2016
GUECELARD - EGLISE NOTRE-DAME de la NATIVITE de la VIERGE MARIE - Histoire volet V
Hameau nommé Gué de Coelhard
* - Il est indispensable de noter que :Le Cartulaire et toutes les Archives des prieurés de Parigné-le-Polln, de Saint-Jean-de-La Motte, et de l’abbaye de Saint Mesmin-de-Micy près d’Orléans, ont été détruites dans l’incendie qui a dévasté le Centre des Archives départementales du Loiret, dans la nuit du 10 au 11 juin 1940, lords du bombardement aérien de l’aviation Allemande. Seul, un exemplaire , en bas-latin est consultable à l’l’abbaye-mère de l’Ordre bénédictin en Italie.
* - Reproduction à l’authentique offerte à l’auteur - Cyrographe ori ginal en bas-latin, sans date, scellé sur simple queue de parchemin, sceau perdu ( Parchemin - « sans scellé » : H.2, n.1 ( de 0,63 x 0,48 ) - Texte en bas-latin, paléographié et traduit par l'auteur
( Gallia Christiana - t.VIII ) - « Accord entre Foulques, abbé du monastère de la Couture, et les religieux de ( Sancti-Maximini Aurelianensis….) Saint Mesmin d’Orléans, au sujet de ( édificatione cusdam capelle, comcimiteio et burgo…) de la construction d’une chapelle et de l‘établissement d‘un « cimetière et d‘un bourg…… ».contrairement à la coutume de ce temps, le scribe religieux n’a pas utilisé la formule ….aedificare burgum…. ( édification d’un bourg ), ce qui laisse supposer que l’établissement du dit bourg, est reporté, fixé à une date ultérieure, la priorité semblant être la prise de possession du terroir par l’élévation d’une chapelle,
« …..dans un lieu dépendant ( de parrochia Sancti-Petri-Parinniaco….) de « la paroisse de Saint-Pierre-de-Parigné….. »
ce lieu se situe incontestablement sur la rive gauche du cours d’eau le Rhonne - « ….Les religieux de Saint-Mesmin, après avoir pris l‘avis de leur Abbé et du chapitre de leur abbaye, conviennent avec les religieux de la Couture…… » - ce qui atteste d’un arrangement amiable, entre les deux monastères d’un même ordre, celui des Bénédictin, «….( in spacio duorum arpennorum….) que le cimetière dont il s’agit aura « deux arpents d’étendue, qu’il sera consacré… ».
Un acte des Archives Nationales ( Centre de Paris ), désigne en « 1106, Poolinus et Sevinus filius Poollini….( Pôlin et son fils ), comme possesseur des terres de Parigné « …..villam vero Patriliaco quae est secus…… », et d’Yvré.
Dans un autre, de la même source, en « 1146, Poolinus de Yvreo……» - Pôlin d’Yvré est cité comme témoin dans un acte confirmé par « Guillaume, évêque du Mans, pour la possession de biens aux moines de Château l’Hermitage…… ( énumération d’une longue « liste : fond ancien du Prieuré du Fessard, rattaché à celui de Château l'Hermitage - ordre Augustin. ) ».
* - Chapelle - la première chapelle fut édifiée selon un acte en 1135, en bordure du chemin allant à La Flèche, un plan du XVIIIème siècle la désigne ( côté gauche, de l’actuel chemin du Dauphin ) - Il est fait état de trois travées pour une longueur de 29 pieds sur 13 pieds, la cloche se trouvant à l’extérieur sur un bâti en bois.( un pied = 0,33 ). Une notice de la Charte de l’Évêque du Mans ( daté de 1135, chap.XLIX, en bas-latin ), fait état de « ….Préceptum capelle de Vado Sec - ( sic - l’encre étant particulièrement pâle ) l’art…. », nous dévoile que depuis 1035, le monastère bénédictin de Saint-Mesmin de Micy « ….Miciacum inter Ligerium et Ligeritim… » possédait deux prieurés la région du Mans, l’un à Parigné-le-Polin, l’autre à Saint Jean-de-La Motte.
Érigée en Paroisse en 1468, c’est 1508, que la Paroisse de Gué Ceslard est mentionnée dans les Doits Synodaux du doyenné d‘Oisé, sous la présentation de L’Abbé de l’Abbaye de La Coulture. En 1573, le curé se nomme : Michel Oudineau«…. in spacio duorum arpennorum…( que le cimetière dont il s’agit ) aura « deux arpents d’étendue, qu’il sera consacré » , en 1200, une cloche est posée, selon Jeann Gardanne, élevée au rang d’église et dédiée au vocable de la Naissance de la Vierge Marie, consacrée par Maurice, évêque du Mas, en 1230 ( réf. Cartulaire de N.D. de La Coulture ),
Paroisse associé en1468, par l’évêché du Mans, à Fillé se solda par un échec ( réf. Pouillé - Archives diocésaines du Mans ; Archives archidiocèsaines de Tours ) .Le point de fixation est indiscutablement : l’église - du grec Ecclesia signifiant assemblée du peuple, et son aître - le cimetière. L’Atrium, autrefois extérieur à l’espace habité par les vivants, n’accueillait pas seulement les défunts, il offrait la sécurité. On dressait des croix qui délimitaient un « sauvete ou bourg », c’est à-dire une étendue protégée par la « Paix de Dieu ».
Le 15 août, et le 8 septembre, jour de la Nativité de la Vierge Marie existaient à Guécélard, et un circuit processionnaire était : Croix-reposoir du Doffin - croix-reposoir du Cormier - croix-reposoir du Jarrier - croix reposoir avec autel de la Croix Blanche, et retour à l’église. Le 16 septembre 1777, baptême de la grosse cloche : Charlotte-Madeleine, pour marraine : haute et puissante madame la comtesse Madeleine-Gabrielle Renée de Menon, dame de Guécélard.
Un pèlerinage dédiée à la nativité de la Vierge existés de puis le XIIIème siècle le 9 septembre ; le dernier fut le 9 septembre 1790.
Le IVème Concile du Latran en 1215, invite les ecclésiastiques à l’évangélisation rurale, par voie de conséquence à la sédentarisation des errants.
À l’aube du XIIIème siècle, vers 1230 - Cartulaire de la Couture, nous informe sur l’existence de l’Ecclésia du Gué Seelart. On peut donc affirmer qu’à cette date il y a une église à Guécélard. Un siècle s’est écoulé depuis l’accord et la régularisation du document entre les deux monastères bénédictins de La Couture au Mans, et de Saint-Mesmin d‘Orléans : la chapelle du Gué Seelard est devenue église. À cette époque, l’accent est mis sur la vie évangélique et l’adaptation aux besoins nouveaux de la pastorale. Il n’est pas encore question de paroisse : parochia dont le sens religieux est synonyme de « troupeau ».
La présence de l’édifice religieux rassure la population environnante, et nous permet après avoir compulsé de nombreux documents, de supposer l’existence très modeste d’une coagulation d’habitations à proximité. La mise en place de cet embryon paroissial, est indissociable de l’encellulement des hommes, étroitement liée à l’essor de peuplement, à l’extension du défrichement par grignotage progressif et continu sur la friche, et surtout à la croissance économique locale.
Le point de fixation est indiscutablement : l’église - du grec Ecclesia signifiant assemblée du peuple, et son aître - le cimetière. L’Atrium, autrefois extérieur à l’espace habité par les vivants, n’accueillait pas seulement les défunts, il offrait la sécurité. On dressait des croix qui délimitaient un « sauvete ou bourg », c’est à-dire une étendue protégée par la « Paix de Dieu ». Cet endroit, placé sous la protection de la « Paix renforcée », où toute forme de violence était strictement exclue, interdite, était jugé comme sacré, nul n’osait y dérogeait.